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Le trèfle au-dessus du coq à l’Aviva Stadium


Romain Ntamack n'arrive pas à se défaire de l'emprise de Conor Murray et Sean O'Brien.
Romain Ntamack prit dans la tenaille irlandaise. (Crédit Photo: Ouest France)

Ce dimanche après-midi, le XV de France affrontait l’Irlande pour le compte de la 4e journée du Tournoi des 6 Nations. Après une victoire contre l’Écosse, les bleus se sont effondrés contre la deuxième nation mondiale. Les joueurs ont semblé tout avoir donné, le problème vient peut-être de plus haut. Les irlandais ont été au-dessus mais parfois à la limite de la règle.



Coup de gueule :


Lorsque Jacques Brunel a parlé au micro de Cécile Grès, nous n’avons vu aucune réaction de sa part. Il est resté de marbre, pas de caractère. Son équipe est dominée copieusement sur tous les points mais le sélectionneur ne réagit pas. Il sort du vestiaire 5 minutes avant les joueurs au lieu d’utiliser les 15 minutes entièrement. Quelque chose cloche mais il ne s’agit pas des joueurs …

Le coup d'épaule de Healy sur Jefferson Poirot, le joueur français sort sur blessure à cause de cette action.


Coup de cœur :


Côté français : Avec le match joué par les bleus, aucun joueur ne sort du lot. Malgré tout, Félix Lambey a surnagé avec 21 plaquages réussi déjà à la mi-temps, il a affiché une activité digne des grands. Le jeune Antoine Dupont a su se démarquer derrière un pack ultra dominé. Auteur de multiples retour défensif décisif pour empêcher les irlandais d’aller derrière la ligne. Et il n’a pas eu assez de munitions offensives pour exprimer son talent, tout comme son coéquipier au Stade Toulousain, Romain Ntamack. Et comme dans tous les matchs du XV de France, Matthieu Bastareaud a montré son importance surtout en défense et dans les phases de rucks. Il a récupéré des ballons précieux devant la ligne d’en but, actif en défense avec de nombreux plaquages, et de l’avancée à chaque ballon en main. Seuls deux plaquages offensifs de Dupont et Penaud auraient pu remotiver les troupes mais il n’en a rien été. Les bleus ont été courageux en défense surtout quand ils étaient acculés sur leur ligne d’en but pendant toute la première mi-temps.


Côté irlandais : Une copie quasi parfaite pour le XV du Trèfle. Une première mi-temps a passé 99% du temps dans les 22 mètres bleus avec 3 essais en 40 minutes. Le bonus offensif en poche, les joueurs irlandais se sont régalés tout au long du match. Profitant de la faiblesse française, le 8 de devant a joué à sa main tout le match. Des mêlées dominées, des rucks remportés sans opposition. Le jeu au pied était l’une des clés du match et les joueurs verts ont su l’utiliser comme il le fallait. Possession, domination et occupation ; les joueurs irlandais ont remporté tous les points avant de gagner le match.


Point noir au tableau :


Côté irlandais : Une équipe violente et jouant trop avec les règles. Healy fait une faute grossière sur Poirot, un coup d’épaule directement dans le genou qui fera sortir le joueur français qui souffre certainement d’une rupture des ligaments. Des ralentissements de balle dans les rucks à la limite de la pénalité mais sans que l’arbitre ne bouge. Des plaquages hauts comme celui sur Dupont sifflé seulement par une pénalité. Les irlandais ont joué avec les français mais avec de la brutalité sur certains moments. Les irlandais auraient pu infligera plus grosse défaite de son histoire au bleus mais en fin de match ils ont laissé filer deux essais. Heureusement pour le XV du trèfle que le match durait pas quelques minutes de plus.  


Côté Français : Quasiment tout est à oublier sur ce match. Absent sous les ballons hauts, absents dans les rucks, pas de possession du ballon et j’en passe … Une équipe de France surtout dominés par l’Irlande, ce n’est pas un non match des bleus, c’est un gros match de l’adversaire !


Place au match contre l’Italie pour se rassurer. Le sélectionneur doit continuer avec la même équipe et préparer correctement la coupe du monde 2019 !

B.R

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